Un garrot est une solution de secours pour faire face en extrême urgence à une plaie avec hémorragie externe ne pouvant pas être prise en charge autrement. Il est également utilisé en tant que geste infirmier pour les prises de sang ou en bloc opératoire pour assister des actes chirurgicaux.
Medisafe propose différents types de garrots en tant que matériel de secourisme : des garrots pédiatriques pour les enfants et bébés, des garrots tactiques tourniquets pour une utilisation en urgence, des garrots élastiques pour les services hospitaliers, des garrots pneumatiques pour une utilisation chirurgicale et des garrots à cliquet.
Un garrot est une solution de secours pour faire face en extrême urgence à une plaie avec hémorragie externe ne pouvant pas être prise en charge autrement. Il est également utilisé en tant que geste infirmier pour les prises de sang ou en bloc opératoire pour assister des actes chirurgicaux.
Medisafe propose différents types de garrots en tant que matériel de secourisme : des garrots pédiatriques pour les enfants et bébés, des garrots tactiques tourniquets pour une utilisation en urgence, des garrots élastiques pour les services hospitaliers, des garrots pneumatiques pour une utilisation chirurgicale et des garrots à cliquet.
La pose d'un garrot d'urgence ne doit être réalisée par un non-médecin que si les autres solutions pour faire face à une hémorragie ont échouées. Cette technique controversée est à nouveau enseignée en France dans les formations PSC1 et SST suite aux attentats de janvier 2015. Le retrait d'un garrot ne doit être fait que par du personnel médical formé. Nos garrots de qualité supérieure équipent de nombreux professionnels. Découvrez un large choix de garrots médicaux pour offrir la meilleure compression possible en cas d'hémorragie externe. N'hésitez pas à contacter notre service commercial pour un achat en grosse quantité sur devis.
C'est une solution de compression qui permet d'interrompre la perte de sang face à une hémorragie artérielle trop importante et uniquement si des méthodes de compression hémostatique plus légères (à l'aide d'un pansement israelien ou de celox granulés hémostatiques) ne sont plus suffisantes. La technique du garrot doit être réservée aux secouristes, militaires et autres services tactiques... les particuliers ne doivent l'utiliser que pour faire face à des situations d'extrême urgence et lorsque l'arrivée des secouristes ( pompiers, ambulances, SAMU) sur le lieu d'intervention se fait attendre et qu'il y a un risque vital. On peut dire que ce n'est pas un geste de premiers secours, mais plutôt un geste de dernier recours.
Le principe est de comprimer l'artère contre l'os via les tissus afin de stopper la microcirculation et macrocirculation des vaisseaux sanguins dans le membre touché par l'hémorragie. On parle de "compression à distance". La technique du garrot ne peut pas être utilisée pour des hémorragies externes de la tête et du torse. La pose de garrot est donc utilisée pour faire face à une hémorragie de l'artère fémorale (de la jambe), artère axillaire ( du bras) ou de l'artère humérale (du bras également) présentant un fort saignement.
L'initiation à la technique du garrot pour un non-médecin est enseignée en France dans le cadre des formations PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) et SST ( Sauveteurs Secouristes du Travail) depuis février 2017 et suite à une réflexion du Ministère de l'Intérieur concernant les actes de secourisme lors des attentats de 2015. Avant ça, la pose de garrot n'était pas enseignée dans les initiations grand public en raison des risques que fait encourir cette technique à la victime.
Il existe une multitude de garrots qui ont des utilisations différentes, le choix d'un garrot dépend de qui doit le poser et quelle est son utilité. Ainsi un militaire gravement blessé n'utilisera pas le même garrot qu'une infirmière lors d'une prise de sang.
Il existe des garrots pédiatriques réservés pour une utilisation sur bébé et nourrisson qui permettent une compression d'un membre de petite taille grâce à une sangle resserrée.
Il est également possible en situation d'extrême urgence de mettre en place un garrot à l'aide d'une ceinture ou d'une écharpe.
Un garrot ne peut être posé qu'en cas d'hémorragie (sur un membre inférieur comme supérieur). Il ne doit jamais être posé directement sur une plaie ou sur une articulation. Il est recommandé d'allonger le patient au sol en position horizontale afin de retarder autant que possible l'état de détresse qu'engendre une perte d'hémoglobine conséquente.
La pose d'un garrot par un particulier doit se faire après avoir joint les secours ( Pompiers : 18 ou 112 / SAMU : 15).
Une fois posé, il est conseillé de faire boire de l'eau à la victime afin de l'hydrater. La victime peut être couverte à l'aide d'une couverture de survie, mais le membre touché ne doit pas être couvert afin qu'il soit toujours identifiable par les sauveteurs et secouristes.
Poser un garrot est un acte à réaliser uniquement pour faire face à un risque d'urgence vitale et arrêter une hémorragie externe grave d'un membre. Il ne faut utiliser cette technique que lorsqu'il n'y a pas d'autres solutions et que les techniques de compression à l'aide de bandes, de compresses, de celox ou d'un pansement compressif et que la compression manuelle ne suffisent plus à freiner l'effusion d'hémoglobine. Il faut également l'utiliser s'il y a nécessité d'avoir les mains libres pour prodiguer d'autres soins.
Les situations suivantes peuvent amener à l'utilisation d'un garrot :
On recense deux types d'hémorragies externes pouvant nécessiter la pose d'un garrot :
Le garrot, d'une manière plus légère est également utilisé en tant qu'acte médical par exemple pour permettre un grossissement d'une veine pour une prise de sang, une injection par voie veineuse périphérique ou un prélèvement. Il s'agit alors d'un geste infirmier, on parle de garrot élastique. Le niveau de compression pour un garrot infirmier est bien moins important que celui pour stopper un saignement.
En bloc opératoire, les garrots sont utilisés lors d'une anesthésie locale pour empêcher la circulation de l'anesthésiant à travers l'ensemble du système circulatoire.
Ils sont également utilisés en chirurgie orthopédique et chirurgie esthétique pour éviter l'afflux de sang dans un membre lors d'une opération chirurgicale.
Si le garrot n'est préconisé qu'en dernier recours pour les personnes non-médecins, c'est parce qu'il présente une multitude de risques pour le patient. En théorie, un garrot ne devrait jamais rester plus de deux heures en place, un laps de temps généralement suffisant pour permettre une prise en charge de l'hémorragie par des professionnels de santé. C'est pour ces raisons que l'heure de pose doit être connue des sauveteurs afin de bien prendre en compte la situation de la victime lors du retrait médical de la solution de compression de l'hémorragie.
Un garrot fait encourir les risques suivants :
Le retrait d'un garrot ne doit être fait que par des professionnels de santé et de secours en connaissance de l'heure de pose afin d'éviter un arrêt cardiaque lié à la libération de toxines. Le retrait présente un risque due à une perturbation de l'hémostase, qui est le retour à une physiologie normale du sang. Le temps de pose conditionne le protocole de desserrage afin d'éviter le risque d'arrêt cardiaque lié à la concentration d'ion K+ entre le liquide intravellulaire et le milieu extracellulaire. Une équipe médicale formée saura desserrer le garrot progressivement afin de contrôler les ions K+ montant au coeur pour éviter l'arrêt cardiaque. Les autres effets secondaires à éviter sont la libération trop conséquente dans le sang de potassium et d'acide lactique.